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Le 7/18th Althana : les Bridgeburners

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Message  Le Dindon Lun 13 Juil - 17:58

Voila un petit début d'historique pour mon régiment... Je vais poster au fur et à mesure que ça vient. Je n'ai encore que ke début pour l'instant.
Je précise tout de même que c'est un régiment mélangé ; j'expliquerai comment dans la suite. Pour l'instant il s'agit juste des débuts rapides des deux régiments d'origine : le 71eme Catachan "Lost Dogs" et le 8eme Tiamat "La Garde Grise".

Devise du Régiment : "First In, Last Out"
Couleurs : Gris Horizon et rouge sang.



Le 71eme

Ce régiment a été levé dans le cadre de la contre-offensive impériale dans la zone de guerre de Ryza en même temps que 102 autres formations militaires destinées au combat urbain. Le choix curieux d’un régiment Catachan pour combattre en milieu artificiel est à imputer à l’Administratum qui a simplement désigné les planètes du secteur situées le plus haut sur la liste des prochaines dimes impériales dues en maintenant une ligne de ravitaillement directe. Aucun cas n’a sans doute été fait des spécialités naturelles des soldats engagés, dans le plus pur respect des traditions bureaucratiques. Après quelques engagements locaux, le 71eme a été retiré de la zone de Riza pour répondre à l’appel à l’aide du secteur Veil qui faisait face à une invasion ork secondaire ; l’expérience du régiment serait donc un atout majeur, tandis que la situation sur Riza permettait une réduction mineure d’effectifs.

Ils furent cependant déployés tout d’abord contre des eldars contre lesquels ils se battirent aux côtés du mystérieux chapitre de space marines que sont les Ash Wolves. Ils y gagnèrent, parait-il, le respect des astartes grâce à leurs assauts aéroportés très mobiles. Ce n’est que lorsque la menace eldar fut essentiellement enrayée, le régiment fut transféré vers la menace originelle aux côtés des régiments locaux. C’est le moment où le Commissariat lui adjoignit un fort contingent d’officiers politiques au grand dam des officiers et des soldats catachans, naturellement hostiles à cet affront à leur honneur.

Après quelques engagements mineurs et couronnés de succès, cependant, le régiment connut un événement tragique qui le laissa au bord du gouffre. En effet, alors que la campagne progressait, les alliés Espériens furent brutalement retirés de la zone de guerre sans qu’aucune information n’ait été donnée aux officiers demeurant sur place. Le corps d’officiers supérieurs catachans fut par la suite annihilé au grand complet par l’action conjuguée des commissaires impériaux qui refusèrent les plans de redéploiement stratégique destiné à protéger les flancs vulnérables et de la charge massive des orks qui profitèrent des brèches de la ligne impériale pour déborder les soldats isolés. Le massacre qui en résulta fut tel que le régiment passa à deux doigts de la démobilisation. Les survivants furent retirés de la zone de guerre et repliés vers les bases de ravitaillement en attendant de connaître leur sort.

Suite aux pertes, le régiment est amalgamé au 8eme de Tiamat qui avait lui aussi subi des pertes critiques.







Le 8eme :

Tiamat (Sub-Secteur Vindex) est une planète en orbite gravitationnellement synchrone autour de son étoile double : elle lui présente constamment la même face, l’autre étant plongée dans une nuit perpétuelle. Il s’agit de plus d’une planète forteresse : la ville fortifiée occupe la totalité de l’anneau de pénombre qui fait la jonction entre le côté jour et le côté nuit tandis qu’une antique station spatiale crée un anneau perpendiculaire en orbite le long de l’équateur. La face-jour est aride et il y règne une chaleur invivable. Rien n’arrive à y survire à part une poignée d’espèces indigènes qui sont généralement laissées tranquilles. Le sol y est instable et le volcanisme intense. Au contraire, la face-nuit est plus tolérable : il y règne une pénombre constante mais la température, si elle est assez basse, n’atteint pas les extrêmes de certaines autres planètes. Cette face est éclairée par un satellite, L’œil, qui réfléchit constamment la lumière de l’étoile sur un paysage désolé et battu par les vents. D’immenses fortifications et mines blindées parsèment la face-nuit mais les réelles habitations y sont rares : la concentration majeure de la population se situe dans l’anneau d’ombre. Une charte ancienne, datant de la Grande Croisade et, dit-on, accordée par l’Empereur-dieu lui-même, permet au système de se gouverner en relative autonomie (dans le respect de la dime impériale) et de posséder une industrie indépendante. On dit qu’elle fut accordée au système en raison de sa loyauté et de sa valeur particulière, et ce, malgré le désaccord du Mechanicum. Cette situation perdure en grande partie cause de l’inertie de l’Imperium et de l’absence de motif pour l’Adeptus Mechanicus de venir fourrer son nez dans les affaires de Tiamat.

Le régime politique dirigeant le système est une technocratie qui fonctionne sur un principe similaire au modèle martien sans toutefois avoir de liens directs avec le Mechanicum. Les héritages qui rapprochent Tiamat d’un monde Forge sont nombreux dans le fonctionnement général du système, mais la planète ne vénère pas particulièrement le dieu machine et lui substitue évidemment l’Empereur-dieu. Les élites sont, de plus, des humains infiniment moins modifiés que les Fabricators martiens dont la portion humaine se compte en une poignée de pourcents. La planète est divisée en sections administrées chacune par un comité d’experts s’étant distingués aux yeux de leurs pairs dans leur service à l’Empereur-dieu et à leur monde. Au sommet de la hiérarchie, se trouve le Wyrd : composé de trois entités séparées, chacune faite de 12 des plus hauts membres de l’élite de la planète qui lient leurs esprits en une conscience collectives au moyen d’une relique du moyen âge technologique issue, pour certains, d’un SCS découvert sur la planète il y a des millénaires. Le gouvernement de Tiamat est réputé dur et froid. Le bien être des habitants étant une donnée comme une autre qu’il faut traiter pour obtenir une efficacité maximale pour le développement du système planétaire. Si le lot des citoyens est tolérable, et même assez enviable selon les critères de certaines planètes où la vie est particulièrement dure, le détachement du gouvernement est souvent perçu avec étonnement et effroi par un observateur extérieur.

Rares sont les régiments de la garde levés sur Tiamat en raison des autres exportations de valeur du système. Cependant les quelques formations militaires à avoir rejoint l’imperium sont entretenues par des renforts périodiques en provenance du système mère. Les soldats proviennent des PDF du système et sont triés parmi les meilleurs éléments, cependant, le niveau standard des forces de défense est calqué sur celui de la garde et leurs recrues sont exceptionnellement bien entrainées ce qui implique de les régiments Tiamati sont généralement d’élite. Ceci est complété par un équipement supérieur permettant aux soldats d’opérer même en milieux inhospitaliers et en atmosphère viciée.

Tiamat est généralement plus connue dans l’Imperium pour ses exportations industrielles lourdes et la qualité de ses produits manufacturés. Ce n’est pas un monde ruche à proprement parler et sa biosphère est encore viable en raison des raffinements qu’ont permis de mettre en place plusieurs millénaires d’activité industrielle consciencieuse et méthodique sans interruption. Certains racontent que des STC partiels seraient utilisés dans le processus et qu’ils sont la raison derrière le succès de Tiamat. Une large part de l’énergie utilisée est issue des éoliennes gigantesques insérées dans les parois de la ville-forteresse, là où les vents sont les plus violents.

Comme tous les régiments Tiamati de la Garde, le 8eme a été composé d’éléments d’élite des PDF du système qui ont été mobilisés comme gardes impériaux en tant que dîme impériale. Etant donné le haut niveau de professionnalisme et d’entrainement des PDF tiamati, le régiment n’a rien à envier aux standards de la garde impériale. Le recrutement pour la formation d’un régiment de la garde est considéré comme un des plus grands honneurs qu’il soit. Le régiment a d’abord participé aux croisades de reconquête des systèmes de la bordure tenus par le chaos. L’obstination des soldats du régiment, leur foi et l’équipement supérieur dont ils étaient dotés a permis de prendre de nombreuses places fortes et le régiment a ainsi été spécialisé dans les rôles d’assaut urbain et de siège lourd.

Le soldat moyen du 8eme Tiamat est pieux et il vénère l’Empereur-dieu avec un zèle extrême sous un aspect peu courant. Dans la religion tiamati, l’empereur a fait le don de la mortalité à l’humanité afin de lui donner un moyen de juger de sa propre valeur et de ses accomplissements, c’est pour cette raison qu’il a lui aussi connu le trépas tout en continuant à vivre. Telle est la preuve de Sa divinité et de Son amour pour Ses enfants. Chaque soldat tiamati a pour devoir de suivre cet exemple. Pour cette raison, les régiments originaires de Tiamat sont souvent considérés comme étant sombres et austères par les autres gardes impériaux aux côtés desquels ils servent, impression renforcée par l’habitude qu’ils ont de ne pas retirer leurs casques et équipements respiratoires en publique (et ce, aussi bien à cause des traditions de leur planète qu’en raison des règlementations internes au régiment). En réalité, ils sont loin d’être morbides ou mélancoliques ; la guerre a simplement un aspect « sacré » pour eux et au repos, ils sont semblables aux milliards d’autres soldats stationnés dans toute la galaxie. Les régiments Tiamati ont toutefois la particularité d’être une des rares formations de la garde impériale à faire des démarches actives pour se voir attribuer des officiers politiques par le Commissariat, ce qui est considéré comme tout à fait normal par les soldats du rang. Le taux de criminalité interne dans les régiments originaires de Tiamat est extrêmement bas en raison des standards exigés de tout citoyen dans le système d’origine. Les exigences des commissaires sont rarement plus dures que celles de la caste dirigeante.

Récemment, le 8eme Tiamati a été redirigé vers le secteur adjacent, le Secteur Veil, en réponse à de nombreuses Waaagh! Ork dans la région. La présence impériale, pourtant importante, devait être ainsi renforcée par des ajouts des secteurs voisins. Cependant, pendant le transfert spatial, trois des cinq transports de troupes furent détruits à la sortie du Warp par la flotte Ruche Hécate tout juste détectée dans les limites de l’Imperium. Les survivants de ce désastre furent retirés du service actif jusqu’à réorganisation.
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Message  Le Dindon Lun 17 Mai - 0:28

Il est communément admis que l’amalgame du 71eme catachan et du 8eme Tiamat dénote d’un sens tactique poussé ainsi que d’une bénédiction singulière de l’Empereur-Dieu, et ce, malgré les rapports initiaux particulièrement négatifs. Pourtant, ceux qui sont dans la confidence savent qu’il n’en est rien. La vérité est en effet tout autre et relève de raisons bien plus prosaïques que l’intérêt stratégique d’un régiment. Il s’avère que les deux régiments figuraient sur les registres du secteur, où il était souligné qu’ils restaient en sous effectifs et en RRR (Réorganisation/Renforcement/Réarmement) sur la même station du Munitorum, celle de la planète Althana.
Avec les pressions et demandes toujours croissantes dues à la croisade pour pacifier le secteur Veil, l’administratum était déjà en manque de main d’œuvre, même en ayant recours une nouvelle fois à la proclamation alpha 84.21. Celle-ci autorise les hauts-clercs à imposer des plages de travail de 20 heures par journée standard aux scribes en cas de force majeure, comme les opérations militaires en cours, les inventaires généraux ou quand le taux d’attrition des scribes dépasse un seuil fatidique (généralement en raison de l’utilisation de cette même proclamation, d’ailleurs). C’est donc un scribe du nom de Borm Lrok qui, particulièrement harassé, voire même à moitié comateux, se chargea obligeamment du traitement des circulaires décidant de l’avenir de ces deux régiments de la garde impériale. Il y vit immédiatement une opportunité unique. Celle de pouvoir dormir deux heures supplémentaires en ne remplissant qu’un seul formulaire d’affectation au lieu de deux : les litanies sacrées de fusion régimentaire sont bien plus brèves que celles de demande officielle de renforcement.
Heureusement pour le scribe, il parvint à justifier sa demande officielle en invoquant la logistique de la garde et donc la raison militaire. Les deux régiments partageaient les mêmes couleurs régimentaires, ce qui simplifiait la chaine d’approvisionnement de façon conséquente et ainsi permettait de réaliser une économie de 0,0000000000003% pour l’administratum lors des inventaires généraux. C’est ainsi que le destin de près de dix-mille hommes et femme prit un virage inattendu.

Cependant, au même instant, les principaux intéressés avaient des préoccupations plus immédiates et autrement plus pressantes. En effet, Althana était prise pour cible par une branche plus ou moins indépendante d’un conglomérat d’orks tentant de rejoindre l’une des Waaagh en cours dans le secteur (laquelle, eux-mêmes ne le savaient sans doute pas mais les plus proches étaient celles des big boss Grossball et Big’Orno). Pris dans le champ d’attraction de l’étoile double autour de laquelle orbitait Althana, Efil majoris et minoris, un space Hulk s’était écrasé sur le sol de la planète solitaire et excentrée. Evidemment, à peine la poussière soulevée par l’impact était-elle retombée qu’une véritable nuée d’orks de tout poil jaillirent de l’épave fumante qui les avait amenés là. Althana est une planète déserte et peu propice à la vie. Les taux de radiation y sont élevés, l’eau y est rare et la seule chose qui y pousse en abondance est une quantité incroyable de cristaux géants de teinte bleutée, dont certains atteignent des tailles colossales, comparables à des croiseurs stellaires. Côté sol, la seule installation impériale est un avant poste du mechanicum destiné à l’étude des cristaux et littéralement posé à même le sol, dans une vallée, au milieu de ruines antiques.
C’était évidemment la destination que les orks, passablement décontenancés par l’absence de combats, se fixèrent rapidement. L’appel à l’aide émanant de la station parvint aussitôt aux installations impériales en orbite où il fut traité dans les plus brefs délais. L’armée se devait d’aider les prêtres de la machine et l’élimination totale des orks était nécessaire à la sécurité d’une installation capitale de l’effort de guerre. En effet, en orbite autour d’Althana, on pouvait observer une station spatiale gargantuesque, nœud administratif du sous secteur pour les questions militaires. C’était là que les renforts transitaient et que les convois étaient ravitaillés avant de partir pour les différents fronts. C’était aussi là que végétaient deux restes de régiments en attendant que quelqu’un se décide à considérer leurs sorts respectifs. Il fut décidé que puisqu’ils n’avaient rien de mieux à faire et que personne ne les pleureraient, les soldats de Tiamat et de Catachan allaient devoir protéger les installations au sol, éliminer les orks une bonne fois pour toute et permettre d’éviter leur prolifération. Une action décisive effectuée suffisamment tôt éviterait d’avoir ensuite recours à une chasse à l’ork à grande échelle sur une planète particulièrement difficile à sécuriser. Elle mettrait aussi fin à l’infestation de la station spatiale par les soldats orphelins.

Pour leur premier déploiement commun, Tiamats et Catachans ne reçurent qu’un minimum d’informations. Tout au plus connaissaient-ils l’ennemi et leur propre point de largage avec la vague instruction de tenir coûte que coûte, ce qui n’avait rien d’encourageant. Cependant, les Catachans aiment faire mentir les prédictions défaitistes, surtout quand ils ont l’occasion de montrer que c’est eux qui ont les plus grosses à ces foutus orks (les plus grosses armes, bien entendu…), tandis que les Tiamats font de chaque engagement contre les ennemis de l’Empereur un devoir sacré, comme si la présence des xénos était une insulte personnelle. C’est donc avec une grande précision et un professionnalisme indéniable que les soldats impériaux prirent place sur l’objectif. Les guerriers de la jungle se placèrent dans le couvert furtif des amas de cristaux pour surprendre l’ennemi alors que les troupes Tiamates assuraient la couverture à l’aide de leurs armes lourdes depuis le toit des constructions dédiées au dieu machine. Les rares blindés disponibles parsemaient le périmètre comme autant de fortifications hétéroclites : ils faisaient partie des surplus de la station spatiale et se distinguaient par un singulier manque d’uniformité et d’entretien.
La bataille fut sur eux avant même le redécollage de la dernière navette de transport. Dans un hurlement tonitruant, les motards orks avaient dépassé la crête à l’entrée de la vallée et poussaient à fond les moteurs bricolés de leurs engins infernaux. Derrière eux, véhicules légers et brinquebalants, buggies et truks suivaient avec leur cargaison mortelle. Les commandeurs impériaux firent preuve d’une maîtrise de leurs hommes impressionnante et interdirent à quiconque de tirer avant que les orks n’arrivent à la portée optimale. Ils savaient que pour démoraliser l’adversaire, il faudrait concentrer leurs tirs pour infliger des dégâts massifs en peu de temps et empêcher l’adversaire de reprendre ses esprits. En cas de pertes progressives, la mentalité ork accomplirait son œuvre et les xénos ne remarqueraient même pas leurs morts ; au contraire, ils n’en seraient que plus enragés et avides de combat.

Les premiers échanges de tirs furent largement favorables à l’Imperium, alors que des volées organisées d’auto canons et de multilasers traversaient le blindage des véhicules xénos comme du papier. Les obus de l’antique Leman Russ « His Will Be Done» faisaient merveille malgré l’âge canonique du blindé : ils exterminaient véhicules de transport et passagers dans de grandes explosions incendiaires. Toutefois, en dépit de leur efficacité, les défenseurs découvraient peu à peu qu’ils n’avaient tout simplement pas assez de puissance de feu pour anéantir les xénos au rythme où ils arrivaient. De plus en plus d’orks échappaient au barrage et se rapprochaient. Bientôt les éléments avancés des Catachans livraient un combat acharné au fusil laser et au lance-flammes. Ils tinrent leurs adversaires en respect un moment puis tout bascula.
Une grosse bande de motards avait profité de la fumée qui s’était abattue sur le champ de bataille pour passer inaperçue et fondre sur les positions impériales sur le flanc gauche de la ligne. Ils percutèrent les Catachans comme autant de grox enragés et annihilèrent purement et simplement leur unité sans même s’arrêter. Tant de sauvagerie ne laissait aucun doute et l’effroi s’insinua dans le cœur des officiers impériaux : il s’agissait d’un chef de guerre et de sa suite, les guerriers les plus sanguinaires et brutaux de la horde ennemie. Sur ordre de la Légata-Générale, toutes les pièces d’artillerie dont le front principal pouvait se passer furent redirigées vers cette nouvelle menace. L‘objectif était double ; un boss ork à moto en liberté était, tout d’abord, littéralement, un désastre sur le point de se produire. En dépit du faible nombre de ces nouveaux assaillants, leur potentiel de destruction était immense. Ensuite, la mort des chefs, chez les orks, avait tendance à déstabiliser le gros de la horde, les laissant plus vulnérables à une contre-attaque.

C’est un véritable déluge de tirs qui s’abattit donc sur les motards ; déluge dont le point culminant fut une colossale explosion produite lorsque le canon principal du His Will Be Done donna de la voix. Malheureusement, la vitesse des orks, leurs zigzags intempestifs et leur pur entêtement réduisirent les pertes au minimum. Ils traversèrent même l’explosion de l’obus HE sans ralentir, hurlant comme des damnés. Et au vu de leur vitesse, les Impériaux allaient manquer de temps pour les éliminer avant qu’ils n’atteignent le cœur du dispositif de défense. Déjà ils traversaient les rangs des Catachans en les fauchant comme du blé mur, changeaient de cap et se précipitaient vers la forme massive du Leman Russ, cible tentante pour un ork avide de gloire. Les officiers n’eurent d’autre choix que d’intervenir directement. Alors que la Légata-Générale Tiamati se hâtait vers le bâtiment principal du Mecanicum au fond du goulot d’étranglement formé par les manufactorums pour en assurer la protection, le lieutenant Barrowman du 71eme Catachan rejoignait ses hommes sur le front. Afin de protéger le blindé de la charge frénétique des peau-vertes, il n’hésita pas à se placer sur leur chemin, bien décidé à les stopper net. Cependant, au lieu de s’intéresser au petit groupe de soldats qui lui faisait face, la bande d’orks préféra la silhouette massive du tank impérial.
Tout au long de la ligne de front, les échanges de tirs précis et synchronisés qui avaient marqué le début de l’engagement laissaient place à autant de fusillades à courte portée où le nombre et l’enthousiasme des orks parvenait à compenser leur manque d’adresse. La contre-attaque impériale parvenait toujours à faire des victimes parmi les xénos mais sans pouvoir les repousser. Bientôt les fusillades se transformèrent en corps à corps, discipline favorite des orks. Ils furent cependant surpris en voyant leur adversaire impérial abandonner ses positions pour se ruer à leur rencontre. Les Catachans connaissaient les forces et les faiblesses des orks ; ils avaient de plus combattu cette engeance depuis des générations. Laisser l’initiative aux peaux-vertes, c’était leur donner la victoire. En outre, rares étaient les humains à pouvoir se mesurer aux orks en combat rapproché, mais les natifs de Catachans, avec leur physique sur développé, en faisaient partie. La bataille dégénéra donc en une succession de corps à corps sanglants et indécis qui firent de nombreuses victimes dans les deux camps.

Peut-être la sauvagerie naturelle des orks était-elle exacerbée par la présence de leur chef, ou bien, au contraire, celui-ci focalisait la rage de ses congénères vers la cible la plus importante ? Quoi qu’il en soit, ils s’élancèrent comme un seul ork vers le His Will Be Done. Et le lieutenant ne put que hurler sa rage à les voir l’ignorer ainsi que sa douleur lors de l’impact de son épée énergétique contre la moto de queue de la bande. Son action désespérée coûta en effet un motard aux peau-vertes mais cette perte passa inaperçue. Son propre bras, en revanche, fut brisé en plusieurs endroits et son épaule disloquée. Impuissant, il ne put qu’enrager contre le sort tandis que ses hommes le trainaient à couvert et que les orks effleuraient les flancs du monstre d’acier dans des trajectoires suicidaires et abattaient leurs pinces énergétiques contre son blindage consacré. Son attention fut toutefois détournée rapidement quand il se retrouva au milieu de la mêlée provoquée par la percée des grosses bandes d’orks qui s’étaient élancées à la poursuite de leur chef. Bientôt, il n’y eut plus de place pour d’autre considération que la simple survie…
L’équipage du blindé, toutefois, n’avait pas dit son dernier mot. Voyant que la fin était proche, le commandant du char ordonna un dernier tir à bout portant au mépris de toute sécurité. La vitesse des orks ne leur fut d’aucun secours, cette fois ci, et alors même que le moteur du blindé explosait, son dernier obus ne réduisait pas moins de cinq nobz et une multitude de leurs subalternes en débris sanglants. Les rivets chauffés à blanc, plaques de blindage et projections pyrotechniques qui retombèrent sur les combattants gonflèrent encore ce tribut, faisant honneur au sacrifice consenti par l’équipage du char. Mais en dépit de l’hécatombe, c’est avec une clameur victorieuse tonitruante que la horde xénos accueillit la destruction du tank. C’était pour les orks le signal de la mise à mort.
La victoire à la Pyrrhus des Impériaux n’impressionna donc pas les peaux vertes et ne les fit en aucun cas pas changer de cap. En dépit des pertes, ils continuèrent à s’enfoncer vers le cœur du complexe. Pour ce faire, ils n’eurent d’autre choix que de s’engager dans le corridor que formaient les installations du mechanicus. C’est là que la seconde mesure de sécurité prévue par la Légata Générale entra en marche. Secondés par les systèmes d’armes automatisés du complexe, les soldats de réserve firent feu sur les orks. Le plan était parfait et les angles de tir se couvraient mutuellement de façon à maximiser l’efficacité de la pluie de feu qui s’abattait sur les xénos. Pourtant, malgré le déluge mortel qu’ils recevaient et le peu de marge de manœuvre que leur offrait leur trajectoire, les orks pressaient leur assaut, leur seule volonté étant suffisante pour ignorer des blessures qui auraient purement et simplement tué un humain sur le coup. Il restait toujours assez d’orks en vie pour causer des dégâts catastrophiques aux installations et aux défenseurs, s’ils parvenaient au centre du dispositif. L’officier supérieur Tiamati joua alors sa dernière carte en demandant un barrage de l’artillerie disposée de l’autre côté du temple de la machine directement sur sa propre position, sur la route même que devaient emprunter les xénos au milieu du complexe. Une telle demande était suicidaire à plus d’un titre : non seulement l’officier qui en était l’auteur prenait un risque personnel démesuré mais il devait aussi avoir une suprême confiance en l’habileté de ses artilleurs qui pilonnaient un espace libre situé entre plusieurs bâtiments d’une importance capitale. La moindre erreur du Praefectus Fabrum, le maître d’artillerie Tiamati, et la zone entière seraient rasée, avec les conséquences que pourrait avoir une explosion sur une construction du mechanicum et les substances instables qu’elle contient habituellement…

Les premiers obus tombaient déjà de toutes parts alors que les gardes du corps de la Légata-Générale, les infâmes Praetor Divini Lateris, tentaient de la raisonner pour la mettre à l’abri. Toutefois, cette dernière refusait catégoriquement. Elle espérait en appeler à la nature guerrière du Boss Ork et que sa présence l’attirerait vers le gros du bombardement. De plus, il lui fallait confirmer la mort de ce dernier pour pouvoir démoraliser la horde. La pluie de mort s’abattit donc au milieu de la cour intérieure, vaporisant les orks et les soldats qui n’avaient pas pu trouver un couvert. Devant ce carnage, le Boss hurla sa rage et n’en continua pas moins à charger droit au travers de la conflagration, vers ceux qu’il considérait comme l’origine de l’attaque ainsi subie. Malgré la taille colossale de la créature qui les chargeait, l’escouade de commandement tint sa position sans broncher, leur officier supérieure impassible et droite dans la tourmente alors même que ses gardes faisaient un rempart de leur corps contre les shrapnels qui saturaient l’air ambiant.
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